Lorsqu’un chien entre dans votre vie, un certain nombre de changements sont à prévoir. Mais il s’agit surtout d’une responsabilité importante, car tout petit les chiens doivent être cadrés et apprendre les bonnes manières. Inculquer à son chiot la propreté est alors l’un des piliers de son éducation. Nous allons passer en revue les différents aspects de cet apprentissage.
Quand et pourquoi apprendre la propreté à son chiot?
Le timing est important, car plus vite le chiot apprendra à faire ses besoins dehors, mieux ce sera. L’apprentissage de la propreté intervient assez tôt, à savoir entre le troisième et le cinquième mois. Ce processus éducatif est capital, car sans ce cadre posé dès le début par son maître, en grandissant le chiot n’aura pas assimilé les limites et se soulagera toujours à l’intérieur.
En réalité, le chiot a déjà appris auprès de sa mère la propreté, l’intervention du maître constitue donc la deuxième phase de son éducation. Mais le chiot ne peut pas être guidé n’importe comment. Il a besoin de barrières, de tolérance et d’amour pour éviter d’être trop perturbé et de finir par craindre son maître.
Quelles sont les règles de base?
Le processus d’éducation du chiot inclut ainsi plusieurs règles à suivre scrupuleusement. Les voici:
Délimiter un coin pour lui: il devra établir ses quartiers dans une petite pièce, particulièrement en votre absence.
Faire attention aux horaires: il va sans dire que le chiot doit être sorti chaque jour aux mêmes heures et de façon régulière (après les repas), car sa vessie ne lui permet pas de patienter très longtemps avant de se soulager.
Plutôt que de barricader le chiot chez vous pour sauvegarder sa santé, sortez-le du domicile de façon progressive afin qu’il ait un contact avec l’extérieur dès le plus jeune âge; une fois les vaccins réalisés, vous pourrez le sortir (presque) sans crainte.
Promenez le chiot en laisse et emmenez-le dans un environnement propice (herbe, sable, cailloux) et sans trop de nuisance; laissez-le s’y acclimater sans faire preuve d’impatience et petit à petit, à force de revenir au même endroit tous les jours, il finira par assimiler le rituel.
Lorsque le chiot parvient à faire ses besoins dehors, on peut éventuellement le féliciter avec des encouragements ou un peu de nourriture (au début) mais ce n’est pas obligatoire.
Réactions à avoir face aux petits accidents à l’intérieur
Face au comportement « déviant » du chiot, les maîtres pourront être tentés par deux méthodes: l’une laxiste et l’autre répressive. La seconde est à proscrire absolument, car l’éducation d’un chiot n’est pas semblable à celle d’un enfant, et il est donc dangereux de calquer votre méthode sur celle-ci.
Mais il ne faut pas non plus être sans réaction face à ces petits écarts de conduite. Le secret est d’adopter une attitude compréhensive vis-à-vis de son petit compagnon. Toutes les punitions que vous pourrez prévoir – engueulade, tape ou lui mettre le museau dans ses excréments – n’aura aucun effet sur le chiot, si ce n’est de le perturber émotionnellement.
En déduisant de fausses associations suivant votre attitude, il deviendrait apeuré et ne pourrait plus se soulager dehors en votre présence. Si le chiot fait ses besoins à l’intérieur, attendez surtout qu’il ait terminé et quitté la pièce pour nettoyer les dégâts.
N’hésitez pas par ailleurs à vous procurer des carrés d’entrainement à la propreté comme ceux de chez Petsentials. Vous apprendrez alors à votre chiot à faire ses besoins au même endroit en cas d’accident et, au fur et à mesure, vous approcherez le carré vers la porte d’entrée pour qu’il comprenne au fur et à mesure que c’est bien dehors qu’il faut faire ses besoins.